Un débiteur fort astucieux joua sur la naiveté de son créancier et s’engagea à lui rembourser sa dette le jour de la Saint-Glinglin. Le créancier consentit à cette condition mais ne voyant rien arriver, il se rendit compte bien tardivement que cette fête n’existait pas. Se sentant lésé, le créancier se tourna vers la Justice.
Cette dernière fit l’analyse suivante :
« Attendu que la Saint-Glinglin ne figure pas dans le calendrier, mais qu’il existe à la date du 1er novembre une fête collective de tous les saints qui n’ont pu y trouver place ;
Attendu en conséquence, qu’il y a lieu de fixer au 1er novembre la date de la Saint-Glinglin ;
Par ces motifs, contradictoirement et en dernier ressort, condamne le débiteur à payer la somme réclamée avant le 1er novembre. »
Légende urbaine ou vérité ? Le jugement reste introuvable mais ce dernier aurait été rendu en 1975 par le Tribunal de Clermont-Ferrand. Toutefois ce qui reste important dans cette histoire est le raisonnement sous-jacent. La Toussaint étant une fête pour célébrer l’ensemble des saints, y compris ceux ne figurant pas dans le calendrier, toute date farfelue à un saint se doit d’être exécutée au 1er novembre.